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L'église Saint Perdulphe de La Masse

L'église a probablement été construite à la fin du XIIe siècle.

Elle a été remaniée après la guerre de Cent Ans, à la fin du XVe siècle ou au début du XVIe siècle. Un portail est ouvert au nord.

 Au XVI ° siècle, un artiste local a réalisé un décor peint sur les murs de la nef  : le défilé des Sept péchés capitaux sur un mur et, en face à deux scènes de la Passion du Christ, le Baiser de Judas et la Flagellation. Ces peintures murales ont été découvertes en 1966.

La façade occidentale est reconstruite à l'époque moderne, probablement au XVIIIe siècle.

Le clocher-mur percé d'une unique baie cache un petit édifice au plan très simple, voire archaïque pour l'époque de construction : une nef rectangulaire couverte d'un plafond en bois, un choeur carré à chevet plat voûté en plein cintre, le tout séparé par un arc triomphal aux tailloirs non sculptés.

L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques le 18 octobre 1971.

Peintures murales

Sur le mur sud se trouve une frise représentant les Sept Péchés Capitaux, avec, à l’est, la gueule du diable béante, le Léviathan, vers laquelle s’avancent les figures des Péchés montées chacune sur un animal réel ou imaginaire. L’ensemble des figures des Péchés du cortège sont reliées par une grande chaîne tirée par un diable, et d'autres entre chaque figure et un dernier placé à la fin qui fouette le dernier personnage, la Paresse. Cette scène est cernée dans sa partie basse par une bande rouge entre deux filets noirs et dans sa partie haute par une bande ocre jaune entre deux filets noirs. Sur le soubassement, une scène représentant un évêque accompagné de deux personnages.

Sur le mur nord sont représentées deux scènes de la Passion du Christ (le Baiser de Judas et la Flagellation), entourées de bandes colorées. La Flagellation et le Baiser de Judas sont séparés par une large bande rouge avec des bandes noires de part et d'autre. La bande centrale était ornée de motifs, aujourd'hui illisibles.

Le thème du défilé des Péchés capitaux se trouvent dans plusieurs chapelles et églises du sud de la France à la fin du XVe siècle.

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